samedi 18 septembre 2010

Chaque jour est un jour de vacance à Everland


Vous savez, dans la vie parfois on a de la chance. Ce 18 septembre 2010 fut une aubaine. A la suite de la rencontre fortuite de deux pakistanais (en bas à droite de la photo), ces derniers nous ont proposés de nous rendre gratuitement à Everland afin d'effectuer un reportage sur des étrangers jouant aux jeux coréens. Après une seconde de flottement nous avons du fatalement valider le mode.

Everland c'est simplement un bête de parc d'attraction, comparable à des piliers du domaine tel que DysneyLand Resort Paris. Mis à part une indéniable touche coréenne des plus attrayantes.




Évoluant sous le feu des projecteurs, la troupe et moi même avons du nous mesurer à de nombreux jeux coréens.

Chapeau coréen même si chapourais être mieu! En pratique il faut essayer de faire tourner sa tête afin de faire rotationner la ficelle et la boule autour de sa tête...
J'ai bien entendu survolé cette épreuve, j'attends d'ailleurs toujours la retransmission de ma performance à la télévision. Je vous tiens au courant du dossier.

Attractions en tout genre, Bulgogi burger et bonne vannes à tire-larigot était au menu de la journée. Quelques petite photos pour vous donner un petit aperçu.


Ah et le clou du spectacle fut sans nul doute l'expérimentation de la bombe atomique des montagnes russes, le redouté T-express. Le tonnerre de Zeus fait plutôt sourire à côté... La plus grande montagne russe en bois du monde, 3 minutes de démence à plus de 104km/h dans la première descente, que vous pouvez devinez à droite de la photo.

mardi 14 septembre 2010

Busan city et plage

Quitte à faire tout en avance en Corée du sud, ils se sont dit qu'on pourrait faire les vacances de la Toussaint en septembre... bah figurez-vous que ca fonctionne pas trop mal, cela s'appelle le Chuseok (추석), il s'agit en réalité d'un peu ou prou équivalent du Thanksgiving américain. Ils célèbrent en réalité la fin de la récolte et de la saison des pluies, plutôt une bonne nouvelle en apparence, mais le revers de la médaille réserve des surprises, nous y reviendrons le moment venu. Pour les plus pointilleux d'entre vous, et Jah sait qu'il y en a, ce béni jour du Chuseok représente  le quinzième jour du huitième mois lunaire (en septembre ou en octobre, selon les années), et est également appelée "Hangawi" (ce qui signifie "la moitié (han) du mois d'août (gawi)"). L'origine de Chuseok serait liée au culte de la lune, le 15 aout étant le jour où la lune est la plus impressionnante. Les coréens rentrent tous alors dans leur hometown rejoindre la famille pour célébrer comme il se doit cette journée pas comme les autres, ou plutôt ces trois jours, car  l'on fête la veille et le lendemain du Chuseok de par la même occasion.
Que peuvent faire quelques pauvres étudiants en échange à l'étranger pour surmonter cette événement a part agripper leurs backpacks à leurs coups et s'évader de l'université. Après quelques péripéties routinières, toujours bonnes pour le moral, nous nous retrouvâmes dans la colossale étenelle ville de Busan (부산).


Busan est une adorable ville de 4 millions d'habitants dans le sud Coréen. C'est des buildings, des hôtels de luxes, des plages, des clubs... mais rassurez vous il y a également quelques temples et montagnes pour les amis de la nature*.



Bon forcément ca parait pas évident d'évoluer une semaine entière dans ces conditions, notamment face à une vive cadence de beach-soccer, rugby, football américain, volley et cocktail de toutes les couleurs.


Je m'en suis sorti sans trop d'encombrements, n'hésitant pas à affronter les vagues parfois agités de la région ou les multiples restaurants typiques.


Sans parler du marché de Busan qui est une immensurable poissonnerie, idéal pour flâner en fin d'après midi. Bien-entendu, seul les négociateurs les plus avertis auront leur chance.



Alors la c'est une toute autre folie que certains d'entre vous ont peut être eu la "veine" d'essayer. Je me suis permis de guilleméter le mot veine.




Allez soyons dingue, je vous raconte se qui s'est passé, je suis un peu désaxé aujourd'hui tout de manière, faut dire que y avait du Bulgogi à la cantine. Et bien en fait c'est simple dans un premier temps, tu rends visite à un ravissant aquarium. A peine as tu le temps de sympathiser avec un poisson, que ce dernier est découpé devant tes propres yeux à toi. Deux temps trois mouvements ils se retrouvent dans ton assiette. En accompagnement, régalez vous avec quelques petits "verres" qui bougent toujours et encore vivant.
J'ai trouvé ca bon.



Bon allez on est lancé dans les histoires de ouf, je vous en raconte une autre! Voilà j'étais sereinement, dans la mer du japon, en train d'attendre ma vague et là devinez surtout pas ce qui se passe. On me propose un concours de nage jusqu'à la dernière bouée, OK pas de problème, j'ai toujours aimé les challenges. Après défaite dans ce défi, je reviens pacifiquement jusqu'à la rive. Attendez c'est pas fini encore!! Et bien il s'est avéré que j'avais des espèces de petits vers vert sur le corps, partout! partout... Quand je dis beaucoup, c'est une petite bonne centaine. Alors là réflexe simplement humain, je tente de les enlever de ma personne. Ces monstres collent à la peau!!!

Alors je me jette dans l'eau à nouveau dans une désespérée tentative, rien n'y fait, ces petites larves adorent l'eau! J'ai un peu frémi à ce moment là, mais jamais paniqué bien-entendu. Finalement comme toutes les histoires incroyables, elle s'est bien terminé.
J'ai vaincu les vers maudits sous la douche de l'hôtel dans lequel je généreusement squattais. Pour l'anecdote, il y avait un jacuzzi dans la chambre, agréable.
Ce lit est vraiment confortable aussi. J'ai dormi sur le canapé.

Première escapade : Gyeongju




13-14 septembre 2010, une bonne centaines d'étudiants étrangers en Corée s'embarque vers le sud-est de la péninsule, en direction de la capitale de l'ancien royaume de Silla, j'ai nommé mais vous l'avez deviné, Gyeongju.
Ambiance enthousiaste dans le bus à défier les coréens à leur propre jeux, et nous arrivons quelques heures plus tard à l´étang artificiel d´Anapji (photo ci dessus).


Le rythme de visite est bien entendu coréen, une petite heure petite balade entre le lac et les temples (ou je me suis accessoirement lié d'amitié avec un écureuil), et zou on repars en bus pour la prochaine destination. Malgré un temps lourd et pluvieux caractéristique de ce doux pays, les visites s'effectuent dans la bonne humeur et la curiosité.




Nous enchainons ainsi les différents lieux, tous plus typiques les uns que les autres. Je retiendrais en premier lieu le temple de Bulguska qui est l'un des plus grands temples du pays. L'on trouve ici d'importantes traces du bouddhisme coréen, bien que le pays soit désormais essentiellement catholique. On oubli pas les valeurs et les anciens.



 
A ma droite un aperçu du palais de Bulguksa, Peter (dit : "schweinsteiger") et moi même, sans doute en train  de ce chamailler sur le nombre de fois où le Bulguksa (temple des terres du Bouddha) avait été détruit et rénové. Ceci étant arrivé une bonne quarantaine de fois.






On a ensuite pénétré dans la grotte de Seokguram, un ermitage célèbre.
Nous avons ainsi pu apprécier les restes de jenesaisplusqui dans le temple du dragon doré, ce nom assure n'es ce pas?




Voici un petite image de l'hotel dont l'on a bénéficié. Mais fort heureusement le traditionnel spectacle des talents ainsi que sa soirée d'accompagnement nous a permis d'oublier ce léger détail. 8h débout le lendemain, à déguster un petit bulgogi au petit déjeuner.



Je me rapelle de ce matin ou j'ai eu le malheur de croquer dans un petit et long végétal vert ressemblant étrangement à celui là:
Mettre un peu de piment dans la souple est en un sens une façon de mettre un peu de beurre dans les épinards. Levé du bon pied, j'ai pu  ainsi amorcer la seconde journée.



Musée!






Rizières !









Ma future case!












Dans un cadre du domaine du grandiose.









Je sellerais cette article par une photo prise... de l'aire d'autoroute! Dommage que je n'ai pas pris de photo lorsque je surfais sur cette vague perpétuelle. A titre impératif il s'agit du fleuve Han, si je ne m'amuse bien-entendu.


vendredi 10 septembre 2010

Les premières impressions

Accueil organisé et animé dès notre arrivée. Je me suis senti dès le début comme un un bulgogi dans son bol. Je regrette sans doute un petit peu de ne pas avoir pris de notes à ce moment là...
Ce qui m'a marqué en premier c'est la grande gentillesse des coréens, bien qu'ils ne soient pas les plus doués en anglais, ils sont véritablement disponibles et agréables. Le respect des autres est poussé à l'extrême, ce qui fait des coréens des personnes très aimable, presque trop. En effet ils en deviennent très timide. A côtoyer au quotidien, c'est souvent très mignon.

Bien que réservé et souvent impressionné par les étrangers, il n'en sont pas moins curieux à notre sujet. Il aiment prendre prendre des photos en notre compagnie (celà ne me change pas trop vous me direz).
A titre personnel, j'ai essayer d'aborder cet échange de la manière la plus offensive possible, tout essayer pour tout découvrir!





A commencer par la gastronomie locale. Chaque repas est un nouveau voyage de saveur, nouveau et original, et le plus souvent... épicé. Le mot 짜릿한 (épicé) est sans doute le premier mot que j'ai appris, et compris en coréen. Veuillez savourez ci-contre la photo de mon premier Bulgogi, c'est ce jour là que j'ai su que l'on aller passer le restant de nos jours ensemble.


Le 불고기 (en coréen) c'est tout bonnement de la viande grillée coréenne. Les roots du mot sontles  mots (“bul”), le feu et 고기 (“gogi”), la viande. La rencontre s'est fait très simplement, j'étais sereinement à la cafétéria des dortoirs et je l'ai vu, majestueusement disposé sur son cooker feu doux puissance 3. C'est en effet la marinade qui donne ce si gout délicieux au bulgogi.

mercredi 1 septembre 2010

Ajou University



Bon quelques précisions sur le décor, 14 000 étudiants (soit 7000 coréennes), de multiples spot sportifs, à l'exemple de terrains de foots, basket, tennis, tennis-ballon, badminton, pingpong, piscines..Si vous écarquillez les yeux, vous pouvez également apercevoir les dortoirs dans l'arrière plan. Avant dernier building, quatrièmes étages, treizième fenêtre à droite, c'est ma chambre. Ou plutôt notre chambre. En effet je progresse dans ce wierd wild world en compagnie de trois "colocataires".

Ah il faut que je vous mette au jus pour le dortoir, c'est une furibonde et impétueuse folie. Un meltin-pot d'environ 250 étudiants venant des 30 coins de la planète. Les cinq continents sont représentés, et plus d'une quarantaine de pays. Je savoure au quotidien le plaisir de côtoyer des personnes profondément différentes, présentant des journées toujours plus surprenantes et enrichissantes. Je vous pris d'apprécier un aperçu d'une bonne partie des internationaux de ce semestre, avec qui je partage mon kimchi journalier. Je pense que ce cadre de vie est comparable à celui de Passy-Saint-Nicolas Buzenval, sans maître d'internat, une salle de sport, un convenience store, des salles communes, d'la zouz, un spot de rêve, : le toit...
Trouvez l'intrus...



Ajou université c'est un pôle de mode considérable, événements, concerts, et une généreuse étendue d'opportunités. En restant affable et bienséant, je dirais que c'est de la balle!

Un peu de géographie pour commençer



Bonjour j'engage les hostilités, après deux mois et demi de vie au pays du matin frais. Un peu de géographie en guise de mise en jambe me parait convenable. J'évolue donc essentiellement à Suwon, une charmante petite bourgade de 1 million d'habitant situé à 30 km au sud de Séoul, soit à environ 45 minutes par bus quand le trafic est miraculeusement fluide. J'étudie dans la disproportionnée université d'Ajou, prononcé ajoudéakio pour les puristes.